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Les antirétroviraux sont sans risque thromboembolique
L’infection par le VIH est associée à une élévation du risque thromboembolique veineux. Des incertitudes persistent sur le surrisque que pourrait constituer le traitement antirétroviral. Une étude rétrospective publiée le 15 février dans The Lancet HIV apporte des conclusions rassurantes. Elle a utilisé les données de 14 389 patients néerlandais VIH+, suivis pendant 7,2 ans en médiane. En tenant compte de l’âge, l’incidence globale des évènements thromboembolique survenus était plus élevée chez les malades (2,5 pour 1 000 personnes–années) que dans la population générale (1 pour 1 000). Mais ni les antiprotéases, ni l’analogue nucléosidique abacavir n’augmentent le risque d’événements. Les anti-intégrases semblent avoir un effet sur ce risque, mais le lien n’est pas retrouvé lorsque seuls les évènements thromboemboliques non provoqués sont pris en compte. « Aucun antirétroviral ne devrait être contre-indiqué chez les patients VIH+ ayant un risque thromboembolique veineux élevé », concluent les auteurs.§
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