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C’est l’heure d’aller au lit !
S ix heures 55 minutes. C’est le temps que les Français consacrent à dormir dans leur journée (6h42 en semaine, 7h26 quand ils ne travaillent pas, temps de sieste compris), selon les résultats du Baromètre de Santé publique France 2017, réalisé auprès de 12 637 adultes de 18 à 75 ans. Pour la première fois en dessous des 7 heures minimales quotidiennes recommandées, « le temps de sommeil par 24 heures se révèle inférieur de 19 minutes au temps idéal de sommeil », rapporte le baromètre. La perte de temps de sommeil est plus importante chez les femmes (34 minutes) que chez les hommes (4 minutes). La proportion d’adultes dormant moins de 6 heures par 24 heures (courts dormeurs) augmente (35,9 % versus 17,9 % en 2010). Parmi les personnes interrogées, 27,7 % sont en dette de sommeil (temps de sommeil inférieur de 60 minutes au temps de sommeil idéal) et 18,8 % en dette sévère (plus de 90 minutes) ; 17,4 % sont en restriction de sommeil (différence entre le temps de sommeil en semaine et durant le week-end supérieur à 60 minutes) et 14, 4 % en restriction sévère (plus de 2 heures). Point positif, la prévalence de l’insomnie chronique tend à diminuer : 13,9 %, versus 16,1 % en 2010.
Les raisons du déclin de sommeil ? Dormir semble facultatif. Les Français décalent leur heure de coucher (23h15) pour consacrer plus de place au temps de travail, de transport et au temps passé sur les écrans. « Le sommeil est-il en train de disparaître ? », s’inquiète Santé publique France. Il y a de quoi : dormir moins de 6 heures par 24 heures est associé à une augmentation de la morbimortalité métabolique (diabète de type 2, obésité, etc.), cardiovasculaire (AVC, HTA, etc.) et accidentelle. De plus, un lien entre la consommation de substances psychoactives (tabac, alcool, cannabis) et la durée du sommeil semble établi, sans que l’on sache encore lequel agit sur l’autre.
Dix jours avant la 19e Journée du sommeil, promouvoir les solutions qui peuvent l’améliorer semble aussi important que d’inciter les Français à manger mieux et à pratiquer une activité physique (facteurs qui tendent à améliorer le sommeil) : soigner l’environnement de la chambre (calme, obscurité, température à 18 °C, literie de qualité), étendre les heures habituelles de sommeil pour faire face aux périodes difficiles (examens, voyages, etc.), adapter les horaires de cours ou de travail. Les adeptes de la sieste (plus d’un quart des adultes en semaine, près d’un tiers le week-end) tiennent, eux, « l’une des contre-mesures les plus souples et efficaces face au manque de sommeil », souligne Santé publique France, qui promeut la sieste à l’école et au travail. A condition qu’elle soit courte : 20 à 30 minutes.
Car attention : dormir trop (plus de 9 à 10 heures par jour) peut être considéré comme un facteur de risque de comorbidité et de mortalité.§

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