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Tous contre l’endométriose
En clôture de la 15e semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, qui s’est déroulée du 4 au 10 mars dernier, Agnès Buzyn a présenté son plan d’action, salué par l’association EndoFrance. Et les pharmaciens seront aussi mobilisés, notamment comme relais des campagnes d’information et de communication qui seront mises en place. Le sujet occupera également les étudiants en santé dans le cadre de leur service sanitaire, pour informer collégiens et lycéens, et sensibiliser les futurs professionnels de santé sur la pathologie. La ministre compte bien faire de l’endométriose un « champ de recherche à part entière », et prévoit la création d’ici la fin de l’année 2019 de « filières endométriose », structures régionales de prise en charge pluridisciplinaire permettant de renforcer l’égal accès aux soins. De plus, les nouvelles consultations obligatoires du calendrier de suivi médical de l’enfant et de l’adolescent (à 11-13 ans et 15-16 ans) et les consultations de santé sexuelles des jeunes filles (15-18 ans) faciliteront la détection précoce. L’endométriose « est assez mal connue des médecins (…), sous diagnostiquée et assez mal prise en charge », a reconnu la ministre sur France Info le 8 mars dernier. La pathologie touche 1 femme sur 10. §
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