Giphar et Klesia : l’opération « suivi cardiovasculaire » a bien démarré

Depuis le 14 janvier et jusqu’au 12 avril, Giphar teste un suivi cardiovasculaire avec le groupe de protection sociale Klesia. Cette campagne intervient après une opération très similaire menée l’an dernier par le groupement de pharmacies avec la complémentaire de santé Malakoff Médéric, dans le Nord. Cette fois, l’opération est réalisée par 91 des 99 adhérents Giphar du Maine-et-Loire, de Loire-Atlantique et de Vendée. Depuis le début, Klesia a adressé un mail, un courrier et un sms à ses assurés, et contacté ses entreprises clientes afin qu’elles informent leurs salariés de l’existence du suivi. « L’un de leurs objectifs est de comprendre quel canal est le plus efficace », explique Pierre-Xavier Frank, directeur des affaires pharmaceutiques de Giphar. A la fin janvier, « Klesia avait envoyé plus de 10 000 courriels », précise Arthur Grenier, chef de projets métier chez Giphar. Le potentiel se monte à 50 000 patients mais tous ne sont pas contactés directement, notamment ceux avisés par l’intermédiaire de leurs employeurs. Résultat, durant les 15 premiers jours de l’opération, les pharmacies Giphar participantes avaient déjà réalisé « plus d’entretiens » que les 160 menés l’an dernier. Concrètement, le parcours est simple. L’assuré prend rendez-vous avec une pharmacie affiliée au groupement Giphar; il est ensuite reçu dans l’espace de confidentialité où on lui demande de répondre à un questionnaire avant de lui remettre un bilan de suivi pour éventuellement en discuter avec un médecin. L’officine reçoit 25 € par entretien. Cette somme est payée par Klesia via Giphar.