- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Quatre étudiants en pharmacie imaginent un avenir sans vaccination
Quatre étudiants en pharmacie imaginent un avenir sans vaccination
Pour valider leur enseignement d’éducation à la santé, quatre étudiants en pharmacie ont choisi d’aborder le thème de la vaccination. Et d’imaginer, dans un court-métrage, un monde où il n’y aurait plus de vaccins et où séviraient les infections. Une fiction qui pourrait bien être dépassée par la réalité, comme le rappellent les récentes épidémies de rougeole.
France, 11 février 2044. « L’Epidémie » sévit, partout, depuis un an. Un homme décrit un monde apocalyptique : absence d’eau potable, absence de médicaments, la mort. Avec un groupe de survivants, il a fui les villes et erre de squats en lieux isolés. « Comment en est-on arrivé là ? », se demande-t-il. Le doute, la défiance, la prétendue inefficacité des vaccins, leurs effets indésirables, la théorie du complot : les arguments des « antivaxx » ont finalement réussi à faire plier les gouvernements pour qu’ils renoncent à l’obligation vaccinale.
Ce futur, c’est celui imaginé par François-Mayeul, Cloé, Magali et Arthur, quatre étudiants en quatrième année de pharmacie à l’université de Clermont-Auvergne, dans un court-métrage dont ils sont scénaristes, réalisateurs et acteurs, et tourné avec les moyens du bord. Au départ, « Viral. » doit valider un enseignement de communication et d’éducation à la santé. Relayée par les professeurs, postée sur YouTube le 28 mars, la vidéo rencontre très vite le succès sur les réseaux sociaux et compte aujourd’hui près de 8 000 vues, à la surprise des quatre étudiants qui souhaitaient promouvoir la vaccination, à leur façon. La vidéo a même été visionnée au ministère de la Santé.
Et comment ces futurs professionnels imaginent-ils la pharmacie en 2044 ? Des espérances : que le pharmacien se rapproche plus d’un métier où le service prime sur la vente des médicaments. Des évolutions : plus de services, comme la vaccination ou de nouvelles séries d’entretiens pharmaceutiques. Des peurs : Leclerc et la perte du monopole pharmaceutique. Quoi qu’il en soit tous les quatre restent profondément optimistes : « Le métier de pharmacien a beaucoup évolué. Il ne faut pas avoir peur du changement. »
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
