Pollution de l’air : le lien avec les atteintes respiratoires et cardiovasculaires confirmé

Particules ultrafines, carbone suie et carbone organique présents dans l’air ambiant sont liés à des atteintes respiratoires et cardiovasculaires ainsi qu’à des décès anticipés, conclut l’expertise de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publiée ce 16 juillet 2019, et évaluant les effets sur la santé de certaines particules atmosphériques. La silice et les endotoxines, entre autres, seraient aussi concernées. L’expertise suggère par ailleurs, avec un niveau de preuve moins élevé, un effet du carbone suie et des particules ultrafines sur le développement des performances cognitives des enfants, et un lien du carbone suie sur le faible poids de naissance.

Sans surprise, le trafic routier (carbone suie, poussières de route, particules d’échappement Diesel…) est pointé comme source de pollution atmosphérique, de même que la combustion du charbon, de produits pétroliers et de la biomasse. Quelques études, encore peu nombreuses, laissent paraître un impact des poussières du désert sur la santé respiratoire des enfants. Autant de sources de pollution qu’il faut réduire, recommande l’Anses.