Allergies : l’Académie de pharmacie fait ses recommandations

Les allergies (asthme, rhinite allergique, dermatite atopique, allergies alimentaires…) préoccupent l’Académie nationale de pharmacie qui a émis, le 15 juillet, plusieurs recommandations. A juste titre : les maladies allergiques, quatrième groupe de pathologies en nombre de cas mondiaux derrière les cancers, les pathologies cardiovasculaires et le sida, altèrent la productivité scolaire ou professionnelle et coûtent cher (50 à 150 milliards d’euros annuels au niveau mondial selon l’Académie). Complexes, amenées à augmenter du fait du changement climatique ou de la pollution atmosphérique, leur prise en charge peut s’avérer difficile (nombre réduit d’allergologues, faible adhésion thérapeutique des patients…) alors que de nouveaux outils digitaux apparaissent (transformation numérique de la santé…).

Dans leur avis, les académiciens encouragent les travaux de recherche et d’innovation, et insistent sur le développement de moyens d’alerte et de communication sur les risques allergiques. Ils souhaitent aussi un renforcement du rôle du pharmacien, « acteur-clé dans la prise en charge des maladies allergiques », notamment dans le repérage et l’orientation médicale des patients pour une prise en charge adaptée, dans l’éducation en matière d’éviction des allergènes, dans la reconnaissance des signes d’alerte, dans la promotion de du bon usage des médicaments et des dispositifs prescrits.