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Un lien établi entre traitement hormonal de la ménopause et cancer du sein
Le traitement hormonosubstitutif de la ménopause (THM) expose à un risque accru de cancer du sein, même plusieurs années après son arrêt. C’est ce que démontre une méta-analyse parue dans The Lancet fin août. Elle a inclus 143 800 femmes ménopausées ayant eu un cancer du sein, comparées à près de 425 000 cas contrôles. Au-delà de un an de traitement, tous les types de THM, hormis les estrogènes vaginaux, sont associés à une augmentation du risque de cancer du sein dépendant de la durée de prise. Entre 1 et 4 ans de traitement, le risque s’accroît de 60 % avec les THM estroprogestatifs et de 17 % avec les estrogènes seuls. Entre 10 et 14 ans de traitement, il est multiplié par 2,3 dans le premier cas et augmenté de 43 % dans le second. Un THM estroprogestatif pris pendant 1 à 4 ans entraîne un surrisque de 18 % de cancer du sein durant les 5 ans qui suivent son arrêt. Ce surrisque est d’environ 30 % pendant plus de 10 ans si le THM a été lui-même pris plus de 10 ans. Pour les estrogènes seuls, un surrisque significatif durable est observé seulement pour des traitements de plus de 10 ans. Les chercheurs anglais notent que le surrisque est similaire lorsque le THM est débuté entre 40 et 59 ans. Mais il est atténué chez les femmes traitées après 60 ans et chez les obèses. Selon leurs calculs, dans les pays occidentaux, le THM serait responsable d’environ 1 million de cancers du sein sur les 20 millions de cas diagnostiqués depuis 1990. §
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