Avancées dans les cancers du sein et du poumon

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Publié le 4 octobre 2019
Par Yolande Gauthier
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Deux études de phase III, présentées au congrès de l’European society for medical oncology, qui s’est déroulé à Barcelone (Espagne), du 27 septembre au 1er octobre, établissent l’intérêt des inhibiteurs de CDK4/6 associés à une hormonothérapie dans le traitement du cancer du sein HR+/HER2- chez des femmes ménopausées. Par rapport au fulvestrant seul, l’association abemaciclib (Verzenios) + fulvestrant réduit de 24 % le risque de décès et allonge à 50,2 mois en médiane le délai avant d’instaurer une chimiothérapie, versus 22,1 mois dans le groupe contrôle. Même chose avec l’association ribociclib (Kisqali) + fulvestrant : risque de décès diminué de 28 % et délai de passage à la chimiothérapie allongé. Ces résultats pourraient déboucher sur de nouveaux standards de prise en charge du cancer du sein métastatique.

Dans le cancer du poumon, l’osimertinib (Tagrisso), inhibiteur de tyrosine kinase, a montré sa supériorité sur la survie globale en traitement de première ligne du cancer du poumon EGFR+, par rapport à des molécules plus anciennes (gefitinib/Iressa, erlotinib/Tarceva). Après 2 ans sous osimertinib, 74 % des patients sont toujours en vie contre 59 % avec les inhibiteurs de l’EGFR de première génération. « Ce médicament devrait constituer le traitement standard de première ligne », estime l’auteur de l’étude. 

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