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IEC, sartans, gliptines : un risque d’angioedème bradykinique
Dans un point d’information publié le 12 novembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux patients et aux professionnels de santé d’être particulièrement attentifs aux signes évoquant un angioedème bradykinique en cas de traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), sartan ou gliptine. Ces médicaments inhibent en effet des enzymes qui dégradent la bradykinine : enzyme de conversion ou dipeptidylpeptidase.
Les angioedèmes (AE) bradykiniques, non prurigineux, touchent principalement l’hypoderme au niveau du visage, de la langue ou des voies aériennes supérieures. Ils peuvent également se développer au niveau de la muqueuse digestive, avec douleurs abdominales d’intensité variée. Ils apparaissent brutalement, de quelques heures à plusieurs années après le début du traitement, et régressent spontanément malgré la poursuite du médicament.
Difficile à diagnostiquer en l’absence d’examen biologique rapide permettant son identification, cet AE, imprévisible, est à haut risque d’asphyxie en cas de localisation pharyngée. Une consultation médicale en urgence est impérative. L’apparition d’un tel AE chez un patient traité par IEC ou sartan « doit conduire à l’arrêt immédiat du traitement et à sa contre-indication à vie », précise l’ANSM. A noter qu’une récidive peut survenir dans les 6 mois suivant l’arrêt du médicament.
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