Les Petites Choses vendues en pharmacie !

La première marque de protections féminines 100 % coton et sans perturbateurs endocriniens fait ses premiers pas « dans plus de 1 600 pharmacies », affirme Matthieu Batteur, qui a occupé des fonctions commerciales au sein des Laboratoires Gilbert pendant onze ans, avant de fonder la société Adalyo en 2017, avec Johan Bonnet, un spécialiste du sourcing. Les Petites Choses est la seule marque à publier ses analyses toxicologiques directement sur son site internet. « En grandes surfaces, les protections périodiques sont presque toutes composées de matières chimiques ou synthétiques », constate-t-il. Pour fabriquer ces protections 100 % en coton bio et sans perturbateurs endocriniens, Adalyo s’est alliée à la société espagnole Cohitech, déjà productrice de tampons, serviettes et protègeslips en matières naturelles. Toute la gamme Les Petites Choses est produite en Catalogne. Elle comprend des serviettes hygiéniques jour, nuit et extra longues, des protège-slips classiques, ultra-fins et flex mini, ainsi que des tampons avec applicateur normaux, super et super plus. (PVC : à partir de 3,60 €, les 10 tampons). Tous les produits sont garantis sans chlore, ni paraben, ni glyphosate, ni PEG, ni dioxine, ni parfum et sont présentés dans des emballages biodégradables.

ET LES PETITS CULOTTÉS

Pour développer Les Petits Culottés, une marque de couches pour bébé composées à 70 % de matières naturelles et produites dans les Vosges, Adalyo a signé des contrats d’échantillonnage avec des groupements de pharmacies (Leader Santé et Unipharm Pays de la Loire, Ndlr). Ainsi, les officines adhérentes distribuent des kits d’essais gratuits auprès des jeunes parents. Une fois convaincus, ces derniers peuvent s’abonner et acheter directement en ligne, sur le site de la marque, pour bénéficier des couches Les Petits Culottés. Quant aux pharmacies adhérentes, elles sont dédommagées à hauteur de 1 € par commande passée sur le site de la marque. « En moyenne, cela rapporte 36 € à la pharmacie par client », précise Matthieu Batteur. C’est malin, voire culotté !