Pierre-Olivier Variot Président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), sur le portail numérique de services et de ventes en ligne de médicaments hors prescription – Ma Pharmacie en France – annoncé pour début 2025.

Quelle est la genèse du projet Ma Pharmacie en France ?

Afin de contrer les propositions du député Marc Ferracci, la profession s’est organisée pour éviter un dérapage nuisible au réseau pharmaceutique. Le site Ma Pharmacie en France devrait donc être mis en ligne d’ici le début de l’année 2025, et sera accessible, non seulement aux adhérents de Federgy [partie prenante du projet, NDLR] mais aussi à toute autre pharmacie qui souhaiterait proposer des références en livraison.

Quel est le cadre de ce projet ?

L’objectif n’est pas de transformer le médicament en un bien de consommation mais plutôt de répondre à une demande dans l’air du temps. Nous avons la volonté d’encadrer le projet et de tenir compte des spécificités de notre marché. Ma Pharmacie en France ne sera en aucun cas une plateforme où les officines seront mises en concurrence les unes avec les autres, notamment sur les prix. Les stocks ne seront pas non plus déportés hors de l’officine qui répondra à la commande. Enfin, il n’est nullement question de médicaments sur ordonnance.

Quelles seront les options pour les patients ?

En plus d’un large choix de livraisons – par La Poste, en click & collect et même en livraison à domicile par le personnel officinal -, le portail sera également le lieu où chaque pharmacie pourra présenter tous les services additionnels qu’elle propose sur place (inclus les prises de rendez-vous), comme une vitrine de son savoir-faire en somme.