Test Covid antigénique : utilisation autorisée… dans certains cas

Un arrêté publié au Journal officiel du 16 septembre autorise l’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique antigéniques (Trod) du SARS-CoV-2, afin notamment « de décharger les laboratoires de biologie médicale de certaines patientèles » et « d’améliorer les délais de transmission des résultats des tests RT-PCR ».

Cette autorisation est toutefois soumise à conditions. Ces Trod ne peuvent servir que pour des opérations collectives de dépistage autorisées par le ministre de la Santé selon des priorités définies au niveau national, et en fonction des stocks disponibles. Les personnes qui présentent des symptômes d’infection virale par le SARS-CoV-2 et les personnes identifiées comme cas contacts par l’Assurance maladie sont exclues des opérations de dépistage. Enfin, tout résultat positif doit être confirmé par la réalisation d’un test RT-PCR dans un laboratoire de biologie médicale.

Seuls les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro disposant d’un marquage CE peuvent être utilisés pour effectuer les opérations de dépistage. Le texte précise que « le niveau de performance du test doit être conforme aux recommandations internationales ou françaises en vigueur à la date de son utilisation ». En France, plusieurs laboratoires (Abbott, Roche, Toda…) ont annoncé la mise à disposition prochaine de leur test rapide antigénique. Mais si les masseurs-kinésithérapeutes sont désormais autorisés par ce même arrêté à effectuer les prélèvements nasopharyngés après une formation ad hoc, tout comme les étudiants en pharmacie, les pharmaciens ne peuvent toujours réaliser à l’officine que les Trod sérologiques, à partir d’une goutte de sang.