Vos patients commencent-ils à réserver les vaccins contre la grippe ?

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Publié le 23 octobre 2021
Par Francois Pouzaud
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OUI MAIS

Ridha Khaldi, titulaire en centre commercial à Orléans (Loiret), emploie 30 salariés dont 6 adjoints. Groupement : Elsie Santé ; syndicat : FSPF.

Des clients munis de leur bon de prise en charge sont déjà venus à la pharmacie, pensant pouvoir récupérer un vaccin contre la grippe et se faire vacciner. Comme j’ai de très bonnes relations avec mes clients, je leur ai expliqué que les vaccins sont déjà dans mon réfrigérateur (je les ai reçus en début de semaine), mais qu’ils devront patienter jusqu’à la date de démarrage de la campagne. Ils n’ont pas protesté. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait plus de demandes de réservation de patients que l’année dernière, mais je ne les sens pas non plus démobilisés. Pour cette campagne 2021-2022, j’ai commandé 3 000 doses, soit 500 de plus que l’année dernière.

OUI

Jérôme Escojido, titulaire d’une officine de quartier à Pérols (Hérault), emploie 13 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Mediprix ; syndicat : aucun.

Les patients, bon de prise en charge en main, font la démarche de réserver leur vaccin même s’ils auraient bien aimé l’avoir tout de suite. Cependant, je ressens moins de tension et d’insistance dans leur demande que l’an passé où les ruptures d’approvisionnement en vaccins avaient fortement déstabilisé leur disponibilité. A priori, on ne devrait pas connaître de ruptures ou de tensions cette année, ni de cadencements des volumes imposés par les laboratoires. J’ai commandé 30 % de vaccins en plus mais, pour l’instant, rien ne m’a encore été livré et, tant que les doses ne sont pas arrivées à la pharmacie, l’attente me rend un peu fébrile.

OUI MAIS

Brigitte Bouzige, titulaire en milieu semi-rural (Les Salles-du-Gardon, dans le Gard). Elle emploie 6 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Giphar ; syndicat : USPO.

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J’ai eu des demandes, mais pas autant que l’an dernier. Les patients à vacciner contre la grippe sont aussi ceux qui vont recevoir leur dose de rappel contre le Covid-19. L’idée de se faire piquer dans chaque bras pour cette double vaccination en rebute plus d’un. Les demandes de vaccination antigrippale risquent de baisser, car les patients pourraient trouver moins utile de se faire vacciner, jugeant que le simple respect des mesures barrières peut éviter l’apparition de l’épidémie. Dans la tête des gens, le vaccin anti-Covid-19 est prédominant. Quant aux personnes sans bon de prise en charge, elles ne s’affolent pas. Même si je commande toujours un peu plus de vaccins antigrippaux chaque année, je pense que nous vaccinerons moins cette saison.

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