Cessions en Bretagne : plus c’est petit, plus c’est attirant

Réservé aux abonnés
Publié le 20 novembre 2021
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

En Bretagne (Côte-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) et Mayenne réunies, le marché est dynamique (nombre de transactions en hausse), la pandémie n’ayant absolument pas stoppé les projets de cessions. Le cabinet Cohésio du groupement CGP constate que les prix des pharmacies sont relativement stables depuis cinq ans, à environ 7 fois l’EBE, en légère diminution en raison d’une proportion plus importante de cessions de petites et moyennes pharmacies : 60 % des cessions concernent des structures de moins de 1 500 k€ de chiffre d’affaires (CA) HT, avec souvent des transferts et des regroupements à la clé.

Les disparités de prix sur le marché s’accentuent. Ainsi, les pharmacies réalisant un CA de plus de 2 M€ se vendent avec un coefficient moyen de 7,22 fois l’EBE retraité, et à 91 % en pourcentage du CA HT, alors que la moyenne en Bretagne (80 %) est déjà supérieure au reste de la France. L’existence de micromarchés (en station balnéaire par exemple) gonfle les prix de cession. Le montant de l’apport personnel est stable depuis deux ans, autour de 16 % du prix de cession. Compte tenu de la taille des officines achetées, celui de l’apport moyen s’est élevé à 232 k€ (contre 275 k€ l’année dernière).

Nota bene : pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

Publicité