Autotests Covid-19 : Michel-Edouard Leclerc prêt à les vendre deux fois moins chers !

Michel-Edouard Leclerc, P-DG du groupe Leclerc, a dénoncé ce jeudi sur France info l’interdiction pour la grande distribution de vendre des autotests. « On en a en stock, mais on n’a pas le droit d’en vendre en France », pointant du doigt des réglementations qui, selon lui, « datent d’une autre époque ». En employant le pronom indéfini « On », Michel-Edouard Leclerc inclut ses concurrents, citant Auchan, Carrefour, Intermarché… « Tous prêts, a-t-il affirmé, à vendre des autotests en France ». Il a expliqué que les enseignes de distribution en Europe sont toutes associées à un groupe de distribution, disposant d’autotests déjà vendus en Allemagne, en Suisse ou en Belgique… : « Aldi, Lidl… vendent des autotests de confort en Allemagne. On en vend en Suisse, en Belgique, mais nous n’avons toujours pas le droit en France ». « (….) Bien sûr ce n’est pas une question d’argent puisque tout le monde a dit qu’il les vendrait à prix coûtant, c’est une question de corporatisme », a-t-il lancé. Après avoir salué « le formidable boulot des pharmaciens aujourd’hui » et assurant ne pas vouloir « se mettre cette profession à dos », Michel-Edouard Leclerc a traité les pharmaciens de « potards, qui se coltinent les épiciers n’ayant pas le droit de vendre des produits réservées exclusivement à la pharmacie. […] On a la possibilité d’avoir des autotests qui sont deux fois moins chers que les moins chers des pharmacies. Ils ne sont pas loin, ils sont en Allemagne, en Suisse…, mais Olivier Véran ne répond pas », s’est-il insurgé. Cette querelle « idiote », selon ses termes, n’est finalement que bis repetita. La vente des masques avait déjà opposé les pharmaciens à la grande distribution. « Aujourd’hui, le groupe Leclerc a vendu près de 900 millions de masques depuis mars 2020. Les faits se sont imposés à nous et la distribution française a été agile », a-t-il conclu avant d’appeler à « vivre notre époque et à être solidaires professionnellement ».