Autotests Covid-19 : encore des ruptures…

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Autotests Covid-19 : encore des ruptures…

Publié le 17 janvier 2022
Par Francois Pouzaud
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Malgré la pression exercée par les syndicats pharmaceutiques auprès des grossistes-répartiteurs pour qu’ils s’engagent à avoir des stocks suffisants d’autotests pour honorer les demandes des pharmaciens, ces derniers sont toujours confrontés à des tensions d’approvisionnement. Et par voie de conséquence les pharmacies aussi.

Selon le dernier sondage sur les stocks d’autotests réalisé par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) le 13 janvier, 20 % des officines connaissent toujours des ruptures (contre 40 % lors du sondage précédent du 7 janvier) et 25 % n’arrivent toujours pas à s’approvisionner auprès de leur(s) grossiste(s) habituel(s).

« Les sorties par jour sont estimées entre 100 et 150 autotests », indique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. « C’est un enjeu de taille au regard des réponses à apporter par rapport à la crise sanitaire et pour la sauvegarde du monopole pharmaceutique », insiste Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques (FSPF). A l’inverse de la vaccination anti-covid-19 et du dépistage par test antigénique, « les autotests relèvent du monopole pharmaceutique, il y a donc pour le pharmacien une obligation de les délivrer, mais aussi d’être attentif sur les prix par rapport aux pratiques tarifaires d’autres circuits », ajoute-t-il.

De leur côté, les répartiteurs ont assuré disposer de stocks suffisants pour répondre aux demandes des officines, à l’image de l’OCP dont les approvisionnements se sont densifiés et qui est en capacité de fournir chaque jour 1 million d’autotests à ses clients.

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