Arrivez-vous à vous procurer des autotests à vendre à l’unité ?

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Publié le 22 janvier 2022
Par Francois Pouzaud
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OUI

Christine Leroyer, titulaire en milieu semi-rural à Cérans-Foulletourte (Sarthe), emploie 11 salariés dont 2 adjoints. Groupement : HPI Totum ; syndicat : aucun.

J’ai pu me procurer des petites quantités d’autotests à l’unité auprès de mon grossiste avant de recevoir une commande plus importante de Biosynex. Depuis une semaine, en raison des tensions sur les approvisionnements, j’interrogeais tous les jours mes fournisseurs. Je sais que beaucoup de mes confrères sur mon secteur en attendent aussi. A la fin de l’année dernière, j’ai vendu des boîtes de 10 sans les déconditionner. Ce n’était pas un frein pour les clients au moment des fêtes de Noël car, lors des réunions de famille, les gens étaient plus nombreux à se tester. Aujourd’hui, vendre à l’unité, c’est plus simple.

NON

Charles Barrière, titulaire en milieu rural à Is-sur-Tille (Côte-d’Or) dans une officine dirigée par 5 associés employant 4 salariés. Groupement : GIEPP21 ; syndicat : USPO.

Pour l’instant, je n’arrive pas à me procurer des autotests conditionnés à l’unité. J’ai du mal à savoir où ils sont, en commander devient infernal. Peut-être n’ai-je pas acheté mes autotests au bon moment ? J’ai été surpris par la vague exceptionnelle des demandes avec la flambée de la pandémie. Au niveau des offres, on commence à en trouver chez le grossiste mais à des tarifs excessifs. En revanche, les boîtes de cinq ou de 10, j’en obtiens assez facilement. Je ne les déconditionne pas pour les vendre à l’unité car je n’en ai pas le temps. Et puis, il y a une tolérance à ne pas déconditionner des boîtes de cinq jusqu’au 21 janvier. Les règles des protocoles sanitaires changent tous les quatre matins et cela devient très compliqué de les appliquer. On a atteint nos limites en matière de capacité d’exploitation !

OUI

Serge Nougier, titulaire en milieu rural à Nouic (Haute-Vienne), emploie 1 salarié. Groupement : Optipharm ; syndicat : aucun.

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Depuis que les gens doivent faire des autotests, j’en ai toujours un stock à l’unité en réserve. J’ai déjà effectué une dizaine de commandes par lot de 12 auprès du laboratoire Boiron. Je dispose aussi de boîtes de cinq et je me suis chaque fois débrouillé pour les vendre sans avoir à déconditionner les tests. Les approvisionnements chez Boiron sont plus réguliers que ceux de mon grossiste. En revanche, à l’achat, ils coûtent un peu plus cher : 3,70 € l’unité contre 2,95 € chez mon grossiste. Exerçant dans une petite pharmacie de campagne, les demandes d’autotests ici n’ont rien à voir avec celles auxquelles sont confrontées les pharmacies urbaines.

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