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En cas de poussée douloureuse d’arthrose, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont-ils indiqués en première intention ?

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Publié le 19 février 2022
Par Marianne Maugez et Yolande Gauthier
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Le traitement de fond de l’arthrose repose sur les mesures hygiénodiététiques alimentaires et sportives pour lutter contre le surpoids, la décharge de l’articulation douloureuse (canne de marche, chaussures adaptées) et la prescription de séances de kinésithérapie. Le traitement des poussées douloureuses fait appel en première intention au paracétamol. Les AINS ne doivent être prescrits qu’en cas d’inefficacité du paracétamol. Compte tenu du risque de survenue d’effets indésirables digestifs et cardiovasculaires, notamment chez les patients âgés, il est recommandé de prescrire les AINS en cures courtes et à la dose minimale efficace. Les antiarthrosiques symptomatiques d’action lente ou Aasal (chondroïtine sulfate, glucosamines, diacerhéine et insaponifiables d’huile d’avocat et de soja) n’ont montré que des effets minimes sur la douleur liée à l’arthrose et ne permettent pas de réduire la consommation des AINS. En conséquence, ils n’ont pas leur place dans la stratégie thérapeutique de l’arthrose de la hanche et du genou.

Sources : Haute Autorité de santé ; Vidal.

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