- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Dépistage ›
- Avez-vous trop de masques et de tests antigéniques en stock ?
Avez-vous trop de masques et de tests antigéniques en stock ?
NON
Didier Equoy, installé dans une zone industrielle et commerciale de Privas (Ardèche), emploie 7 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Leadersanté ; syndicat : USPO.
J’ai actuellement une cinquantaine de tests antigéniques en stock et je réalise entre 5 et 10 tests par jour sur rendez-vous au cours de cette période qui correspond au creux de la vague de l’épidémie. Je gère mes commandes en fonction de mes besoins, sans anticiper la reprise des contaminations qui arrive. Je n’ai pas non plus le sentiment d’avoir trop de masques en réserve ; il doit me rester une trentaine de boîtes et je passe des commandes par carton de 40. Que ce soit pour les tests ou pour les masques, je mène une politique d’achats prudente. Lors du premier confinement en 2020, j’avais commandé des quantités importantes de masques en tissu. Comme ils étaient de mauvaise qualité, j’ai dû les jeter à la poubelle sans même les passer en perte dans ma comptabilité. Cette mésaventure m’a un peu échaudé.
OUI MAIS
Emmanuel Foin, titulaire d’une pharmacie de quartier à Eybens (Isère), emploie 5 salariés dont 2 adjoints. Groupement : MeddiSavoie ; syndicat : aucun.
Compte tenu de l’accalmie constatée en matière de tests antigéniques pendant les vacances scolaires et de la baisse de l’épidémie, j’ai peut-être un peu trop de stock actuellement. Le rythme des tests est tombé à cinq ou six par jour. Mais avec la levée des restrictions sanitaires à des fins purement politiques, il faut s’attendre maintenant à une sixième vague. Au vu de l’état de mes stocks, je serai en mesure de répondre tout de suite à l’afflux prévisible des demandes.
En ce qui concerne les masques, je ne dispose pas de surstock car les demandes sont régulières, sur ou sans présentation d’une ordonnance, parce que les gens prennent les transports en commun, ont besoin de se rendre dans des établissements de santé ou sont soucieux de protéger un proche.
NON
Cécile Drobinski, titulaire en milieu semi-rural à Bois-Grenier (Nord), emploie 3 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Well & Well ; syndicat : USPO.
Depuis le retour des enfants à l’école, les cas de Covid-19 sont repartis à la hausse. Je reçois des demandes de tests de la part de parents, pour eux et leurs enfants, de façon à pouvoir, si le test est négatif, retourner au travail. De fait, je réalise une trentaine de tests antigéniques par jour depuis 10 jours (contre cinq ou à six pendant les vacances), alors qu’il m’en reste 50 à 60 en stock. Je suis donc presque en rupture. Concernant les masques, la situation est moins tendue. Les gens conservent le port du masque pour différentes raisons (utilisation des transports en commun, protection maintenue chez ou auprès des personnes fragiles, etc.) et continuent donc à en acheter. Je dispose en permanence d’une centaine de boîtes en stock pour répondre aux demandes.
Les résultats de notre sondage
Votez sur lemoniteurdespharmacies.fr
Sur une base de 316 votes
Sondage réalisé du 7 au 14 mars 2022
- Vaccination antigrippale en pharmacie : vacciner dès maintenant, oui ou non ?
- Prevenar 20 : un remboursement élargi à tous les plus de 65 ans
- Vaccination : comment gérer la douleur au point d’injection
- Prévention contre la méningite : quels vaccins et pour qui ?
- Combien d’injections de vaccin peut-on administrer le même jour ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis