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Bénéfice cardiovasculaire remis en cause
L’Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a évalué les aliments enrichis en phytostérols et phytostanols dans la prévention des maladies cardiovasculaires. La consommation de ces aliments (1,5 à 2,4 g/j) fait baisser le taux de cholestérol sur une période allant de quelques semaines à un ou deux ans. Cependant la variabilité individuelle est élevée et 30 % des personnes seraient non-répondeuses aux phytostérols. D’autre part, la consommation de ces aliments conduit à une hausse des concentrations plasmatiques en phytostérols, dont les conséquences sur l’organisme et le risque cardiovasculaire sont inconnus. Ils induisent également une baisse des caroténoïdes plasmatiques majorant le risque cardiovasculaire. L’augmentation de la consommation de fruits et légumes est donc particulièrement souhaitable pour compenser. L’Anses souligne par ailleurs que ces produits en vente libre sont déconseillés aux enfants en raison de leur valeur nutritionnelle. Ils ne devraient pas non plus être consommés par les femmes enceintes ou allaitantes.
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