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- Là où il y a de la gêne, il n’y a pas d’hygiène !
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas d’hygiène !
Essence, énergie, alimentation… l’inflation pousse les consommateurs à revoir leurs priorités. Le secteur des cosmétiques – beauté et hygiène – en subit de plein fouet les conséquences. L’inflation de ces produits est de 13 % par rapport à août 2021, rapporte l’UFC-Que Choisir. Résultat, les Français sont de plus en plus nombreux à se priver de ces produits considérés comme non, ou moins, essentiels. Un tiers d’entre eux affirment « renoncer souvent, ou très souvent, à des dépenses beauté en raison d’un budget limité »(1). Faute de budget, 11 % se déclarent contraints de renoncer “souvent” au savon, 12 % au dentifrice ou à une brosse à dents, 13 % à du shampooing et 14 % à du déodorant… Les sondés ayant des revenus inférieurs à 15 000 € par an, sont encore plus nombreux (jusqu’à 27 %) à se priver de shampooing, 24 % de déodorant et 20 % de savon, selon une Etude Ipsos pour l’Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations(1). Cette situation pourrait encore s’aggraver, faisant craindre une hausse de la précarité hygiénique en France, avec des conséquences sur le plan sanitaire. Comment anticiper une éventuelle contraction de l’activité ? C’est justement la thématique de l’enquête “L’officine résiste, mais jusqu’à quand ?” p. 30 de ce numéro. Des solutions existent et prouvent que la pharmacie a une carte à jouer sur le plan sanitaire, pour ne pas se retrouver dans le même bain que les circuits de distribution concurrents.
(1) Etude Ipsos pour L’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc, entre les 24 et 25 mars 2022, auprès d’un échantillon de 1059 personnes représentatif de la population française âgée de 16 à 75 ans.
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