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- Allez-vous mettre en place des mesures de sobriété énergétique dans votre officine ?
Allez-vous mettre en place des mesures de sobriété énergétique dans votre officine ?
OUI
Sandrine Dazin, titulaire dans le centre-ville de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) emploie 4 salariés dont un adjoint. Groupement : Evolupharm ; syndicat : USPO, aucune fonction ordinale.
C’est prévu et j’ai d’ailleurs commencé à mettre en œuvre les mesures que l’on applique chez soi, comme éteindre les lumières dans une pièce inoccupée et baisser le chauffage. Le préparatoire est équipé en néons et j’attends d’écouler le stock pour installer un éclairage basse consommation. Réduire les horaires d’ouverture, j’y pense car cela permettrait de jouer sur plusieurs tableaux. De même, plutôt que d’offrir des calendriers en fin d’année à mes clients, je vais acheter des sacs réutilisables que je distribuerai à mes patients afin de réduire les déchets d’emballage. En revanche, je n’envisage pas d’investir dans une pompe à chaleur, son prix est trop important pour remplacer l’installation actuelle et cet investissement ne serait pas amorti avant que je parte à la retraite.
OUI
Guillaume Lafarge, titulaire en centre-ville de Chauvigny (Vienne) emploie 7 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Optipharm ; syndicat : FSPF.
Avec les fortes chaleurs de cet été, j’ai mis en place un suivi de consommation énergétique de la climatisation de mon officine. Je l’ai programmée de manière qu’elle gère elle-même la température au sein de la pharmacie. J’ai ainsi économisé 100 kWh en juillet et août. Concernant l’électricité, il faut faire attention à ce que le back-office reste bien éclairé, sinon une luminosité trop faible peut engendrer de la fatigue dans l’équipe. Il est un peu hypocrite de la part du gouvernement de dire qu’il faut fermer les éclairages publics au-delà d’une certaine heure la nuit, alors que des devantures de magasins restent éclairées hors des heures d’ouverture. De plus, cela risque d’augmenter les agressions et cambriolages nocturnes. En revanche, je ne toucherai pas à la consommation d’eau car cette ligne de dépenses est ridicule.
OUI MAIS
Bernard Champanet, titulaire d’une pharmacie de quartier à Albi (Tarn), emploie 8 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : FSPF.
L’essentiel de ces mesures ont déjà été prises dans mon officine. Les petits gestes pour économiser l’électricité ont été mis en place sans attendre car je suis vigilant quant à mes factures d’EDF. Par exemple, je n’ai pas d’éclairage explosif au plafond qui abîme les yeux, les croix à LED suffisent pour identifier et signaler la présence de la pharmacie. Je ne vais donc pas faire plus, mis à part baisser la température de + 21 à + 19 °C, mais pas moins. + 19 °C, c’est bien quand on s’active ! Si on la baisse trop la nuit, il faut chauffer davantage le lendemain matin pour retrouver la bonne température, ce qui n’est pas simple quand la porte de l’officine s’ouvre et se ferme en permanence.
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