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Qlaira et Nuvaring aussi
Jusqu’ici épargné faute de recul, le contraceptif oral combiné Qlaira, qui contient du valérate d’estradiol dit « œstrogène naturel », prend à son tour place sur le banc des accusés du « surrisque thromboembolique ». Selon une étude danoise présentée en mai à Copenhague lors de la Conférence globale sur la contraception et sur la santé sexuelle et la reproduction, Qlaira exposerait à un risque thromboembolique 4,7 fois supérieur à celui constaté sans contraception hormonale, et 1,3 fois supérieur à celui des contraceptifs de 2e génération (moindre toutefois que celui des pilules de 3e et 4e générations). L’étude a par ailleurs montré un risque de thrombose veineuse et artérielle accru pour les utilisatrices de l’anneau vaginal Nuvaring (éthinylestradiol + étonogestrel), dont les RCP, qui mentionnaient jusqu’ici un risque « inconnu », ont été modifiés. L’ANSM informe(1) que Nuvaring est associé à un risque thromboembolique au moins identique à celui des pilules de 2e génération. À ce titre, il doit bénéficier des mêmes précautions d’emploi et contre-indications.
(1) Anneau vaginal Nuvaring : risque de thrombose veineuse ou artérielle associé à cette contraception estroprogestative, point d’information ANSM du 30 mai 2013.
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