Aux nouvelles missions leurs nouveaux codes actes

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A compter du 1er novembre, les pharmaciens cesseront de facturer à l’Assurance maladie les tests antigéniques (TAG) et les autotests faisant l’objet d’une prise en charge auprès des populations cibles avec le code PMR utilisé à toutes les sauces pendant la crise sanitaire liée au Covid-19. La facturation des autotests se fera avec le code OTO, celle de la délivrance des TAG avec le code DTG, tandis que RTG sera utilisé lors de la facturation de la réalisation des tests. Les tarifs de ces actes sont inchangés, seule leur prise en charge diffère (70 % pour l’Assurance maladie obligatoire contre 100 % auparavant).

Le 7 novembre, date officielle de l’entrée en piste de la nouvelle convention nationale pharmaceutique, coïncidera également avec l’arrivée de trois nouveaux codes actes : EFE pour la facturation des entretiens courts de la femme enceinte (honoraire de 5 € TTC) ; RVA qui correspond à la vaccination des adultes (7,50 € TTC sur présentation d’une prescription établie par un professionnel de santé autre que le pharmacien ou lorsque la délivrance du vaccin ne nécessite pas de prescription, 9,60 € TTC lorsque la personne ne dispose pas d’une telle prescription) ; VGP, code déjà utilisé pour la facturation de la vaccination antigrippale, le nouveau étant associé à la revalorisation d’acte à 7,50 € TTC (contre 6,30 € actuellement). Il manque encore à l’appel les noms des deux codes traceurs (de 0,01 € TTC) pour l’honoraire de 5 € de dépistage des infections urinaires et pour celui de 2,50 € TTC par patient (plafonné à cinq patients par jour) de dispensation à domicile, ces deux nouvelles missions étant payées sous forme de rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp).

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