La fin des AVK en 2013 ?

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Publié le 16 mai 2009
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Sommes-nous à l’aube d’une révolution dans la prise en charge des patients sous antivitamines K ? Les toutes nouvelles classes d’antithrombotiques oraux (inhibiteurs du facteur Xa comme Xarelto ou du facteur IIa comme Pradaxa…) n’ont pour l’instant qu’une indication bien limitée : la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de prothèse totale de hanche ou de genou, avec une durée de traitement variant de 2 à 5 semaines selon la chirurgie. La prescription concerne donc surtout l’hôpital.

Une absence de suivis biologiques

Mais d’autres études sont en cours dans les traitements chroniques versus AVK, et l’idée est bien de venir concurrencer à l’horizon 2013 leur prescription. Il faut dire que les nouvelles molécules, même si elles conservent un risque hémorragique, ont un profil très séduisant. Ainsi le rivaroxaban (Xarelto) associe une prise orale une seule fois par jour, une absence de contrainte de prise par rapport aux repas, une absence de suivi biologique, une marge thérapeutique large, une bonne tolérance, une absence d’adaptation de dose en cas d’insuffisance rénale modérée, peu d’interactions cliniquement significatives… Seul bémol, mais de taille : un comprimé de Préviscan coûte 13 centimes contre 2,78 Euro(s) pour Pradaxa et 6,30 Euro(s) pour Xarelto.

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