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Conseils aux patients
Observance
– La prise régulière et à vie du traitement de fond est impérative. Même en l’absence de symptômes, il faut poursuivre le traitement pour éviter l’aggravation de la maladie et la survenue d’autres maladies cardiovasculaires.
– Ne jamais interrompre un traitement en cours sans l’avis du médecin, en particulier les bêtabloquants.
– En cas d’oubli d’une prise, ne pas doubler la suivante.
– Signaler la prise d’aspirine en cas d’intervention chirurgicale programmée, même chez le dentiste (risque d’hémorragie).
Bien gérer la trinitrine
– Toujours garder son traitement de trinitrine sur soi et en avoir un exemplaire dans des endroits stratégiques (voiture, maison de vacances…). Conserver la dernière ordonnance sur soi pour une éventuelle délivrance en urgence en cas d’oubli.
– Vérifier les dates de péremption : ne pas oublier de renouveler périodiquement le médicament, en particulier si l’on est asymptomatique depuis longtemps.
– Ne pas utiliser la trinitrine pour d’autres symptômes que l’angor (essoufflement, angoisse, malaise…).
– Aux premiers signes de la crise, arrêter toute activité. Prendre la trinitrine puis s’asseoir ou s’allonger et se relaxer : ne faire qu’une seule pulvérisation. Ne pas boire, manger ou fumer pendant la crise. Attendre deux à trois minutes que la crise passe. Sinon, recommencer l’administration une ou deux fois selon le produit utilisé en respectant un intervalle de deux à trois minutes entre chaque prise pour éviter tout risque d’hypotension.
Contrôler les facteurs de risque
Le respect de règles hygiénodiététiques fait partie intégrante du traitement et aboutit à une réduction importante de la mortalité.
– Cesser de fumer : la substitution nicotinique peut constituer une aide importante. L’arrêt du tabac réduit le risque d’accidents coronariens.
– Eviter le surpoids : perdre seulement 5 % de son poids permet de réduire le risque vasculaire. Lutter contre l’hypercholestérolémie : diminuer les graisses animales, la charcuterie, les oeufs, le fromage et préférer les viandes et poissons maigres, les fruits et légumes frais, la margarine, l’huile d’olive ou de colza.
– Lutter contre l’hypertension artérielle : éviter de resaler les aliments et vérifier sa tension artérielle régulièrement.
– Contrôler son diabète par un régime et un traitement correctement suivis.
– Apprendre à gérer son stress, éviter les situations qui angoissent (faire de la relaxation, du yoga, du taî-chi…).
Maintenir l’activité physique
Même en cas d’angor d’effort, l’exercice physique est recommandé pour entraîner le coeur. En revanche, il n’est pas recommandé en cas d’angor instable ou en postinfarctus sans surveillance médicale.
Au besoin, notamment après une longue période d’inactivité, une réadaptation à l’effort peut être proposée. Elle est initialement entreprise dans une structure spécialisée puis en ambulatoire.
De manière générale, on peut donner les conseils suivants :
– l’exercice physique doit être régulier, progressif (vélo, marche, natation, golf…) et sans effort violent ;
– éviter l’exercice après le repas, dans le vent, en période très froide ou très chaude ;
– s’échauffer en faisant des exercices lents pendant 10 minutes pour préparer le coeur à l’effort ;
– fractionner l’effort en plusieurs séances de 30 minutes par semaine ;
– en cas d’angor stable, il est possible de prendre une dose de trinitrine avant de démarrer un effort soutenu.
Attention au Viagra !
– Les relations sexuelles ne sont pas contre-indiquées en cas d’angor stable. Attention cependant à les éviter après un effort physique important ou en période postprandiale !
– Les utilisateurs de Viagra (ou des autres médicaments utilisés dans les troubles de l’érection) doivent être mis en garde : ne jamais prendre de trinitrine sublinguale dans les 24 heures suivant la prise de ces médicaments. Si une douleur angineuse apparaît durant ces 24 heures et qu’elle ne cède pas spontanément au repos, appeler le SAMU et mentionner la prise de Viagra.
Se faire accompagner
Les associations de patients offrent une aide précieuse. Ces derniers y trouveront des informations médicales et pourront se faire épauler dans les démarches administratives et sociales.
Quand faut-il consulter ?
Consulter rapidement le médecin mais ne pas conduire soi-même un véhicule (appeler le 15 si besoin) :
– si la crise apparaît au repos ou lors d’un exercice modéré alors que le patient souffre d’habitude d’un angor d’effort,
– si les crises surviennent plus fréquemment.
Appeler le SAMU :
– si la crise ne passe pas après 3 administrations de trinitrine,
– si les douleurs s’accompagnent de signes de gravité inhabituels (vomissements, irradiations dans le bras gauche, essoufflement…).
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