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© Champignons, intoxication, CAP, espèces comestibles, espèces toxiques, bolets, agarics, clitocybes, lépiotes, amanites - istock-Sainam Poploy
Intoxication par les champignons : des espèces comestibles en cause
Les centres antipoison (CAP) ont relevé 10 625 intoxications alimentaires par les champignons entre 2010 et 2017, majoritairement au cours d’un repas (95 %), et dans plus de la moitié des cas (56,4 %), l’intoxication était collective, révèle le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France ce 10 décembre. Soit un nombre d’intoxications compris entre 1 248 et 1 596 cas par an, excepté en 2016 (877 cas), année au cours de laquelle l’été fut chaud et sec.
Le pic d’intoxication se situe en octobre. Les principaux signes étaient digestifs (vomissements, diarrhées, douleurs abdominales…), généraux (hypersudation, asthénie, frissons…) et/ou neurologiques (céphalées, vertiges…).
239 cas graves et 22 décès ont été relevés.
Les espèces responsables d’intoxications sont nombreuses, et pas forcément toutes toxiques.
Lorsqu’ils ont été identifiés, les champignons le plus souvent incriminés étaient des bolets (26,3 % des cas), des agarics (7,7 %), des clitocybes (7,7 %), des lépiotes (6,4 %), des amanites (5,6 %).
Confusions, consommation de champignons comestibles en mauvais état, défaut de cuisson d’espèces secrétant des toxines thermolabiles (morilles, shiitaké…), consommation de quantité trop importante, sensibilité individuelle ou interactions (coprin et alcool) sont autant de causes d’intoxications évitables.
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