- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Vaccination ›
- Vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans : sécurité confirmée
© Vaccin, obligation vaccinale, rapport ANSM, enquête, sécurité, effets indésirables, pharmacovigilance, diphtérie, tétanos, poliomyélite, infections invasives à pneumocoque, coqueluche, infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, hépatite B. infections invasives à méningocoque C, rougeole, oreillons, rubéole - istock-LightFieldStudios
Vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans : sécurité confirmée
Pas de mauvaise surprise. L’étude menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) confirme la sécurité des vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans. Depuis janvier 2018, 11 valences vaccinales* sont devenues obligatoires pour les enfants âgés de moins de 24 mois dans le but d’améliorer la couverture vaccinale. Pour accompagner la mesure, les instances sanitaires se sont engagées à rapporter chaque année les effets ou évènements indésirables survenus après vaccination, susceptibles d’être liés ou non à un vaccin.
Publié le 26 juin dernier, le premier rapport analyse les données de pharmacovigilance sur deux périodes, pour mieux les comparer : d’une part les enfants de moins de 2 ans vaccinés entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2017 (pour servir d’état des lieux avant l’obligation vaccinale), d’autre part les enfants de moins de 2 ans vaccinés pendant les 6 premiers mois de l’année 2018. « Aucun signal n’a été identifié et le profil de sécurité est comparable à celui observé sur les données de 2012-2017 avant la mise en place de l’obligation vaccinale », conclut l’étude, qui relève 75 déclarations entre janvier et juin 2018, un chiffre proportionnel aux 962 déclarations établies entre 2012 et 2017 (pour 38 millions de doses administrées).
Les effets indésirables signalés sont principalement : de la fièvre, des réactions locales, des pleurs persistants, des affections cutanées (rashs, urticaires), des diarrhées et des vomissements. Pour les cas les plus graves : une fièvre élevée et/ou des convulsions, des épisodes d’hypotonie, des affections cutanées, des thrombopénies. L’enquête relève 23 décès entre 2012 et 2017 (aucun signalé au cours du premier semestre 2018) : il s’agissait essentiellement d’enfants souffrant de lourds antécédents ou d’affections sévères, de morts inattendues dont la mort subite du nourrisson, et d’un échec vaccinal. Le profil de sécurité des vaccins apparaît donc comme « conforme à celui décrit dans leurs résumés des caractéristiques du produit (RCP) respectifs au moment de leur mise sur le marché national », rassure l’ANSM, qui publie également les conclusions du rapport dans une fiche à remettre aux patients.
* 11 vaccinations obligatoires : diphtérie, tétanos, poliomyélite, infections invasives à pneumocoque, coqueluche, infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, hépatite B, infections invasives à méningocoque C, rougeole, oreillons, rubéole.
- Vaccination antigrippale en pharmacie : vacciner dès maintenant, oui ou non ?
- Prevenar 20 : un remboursement élargi à tous les plus de 65 ans
- Vaccination : comment gérer la douleur au point d’injection
- Prévention contre la méningite : quels vaccins et pour qui ?
- Combien d’injections de vaccin peut-on administrer le même jour ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
