Négociation de la convention pharmaceutique : déjà dans la dernière ligne droite ?

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Négociation de la convention pharmaceutique : déjà dans la dernière ligne droite ?

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Publié le 31 janvier 2022
Par Francois Pouzaud
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Après avoir rejeté la proposition de l’Assurance maladie de baisser la marge de la dernière tranche de la rémunération, et à quinze jours de l’échéance fixée pour que la nouvelle convention pharmaceutique puisse être signée sous la mandature d’Emmanuel Macron, les syndicats pharmaceutiques mandatés par leur bureau et leur conseil d’administration s’activent sur la rédaction de contre-propositions sur la rémunération de la dispensation. Mais pas que…

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a écrit 20 pages de contre-propositions allant de l’application de nouvelles règles sur les grands conditionnements, en passant par la revalorisation des actes de prévention, jusqu’au rétablissement de la rémunération sur objectif de santé publique (Rosp) des génériques (dont la profession sera privée en 2022, soit une perte de 65 M€) et à l’extension de cette Rosp aux médicaments « hybrides » et biosimilaires.

De son côté, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a rédigé et adressé à Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), des contre-propositions dans la lignée de son programme défendu lors des élections aux unions régionales des professionnels de santé (URPS).

Vendredi 28 janvier, la FSPF et l’USPO ont tenu leur réunion hebdomadaire. « Nous avons convenu d’attendre la réponse de l’Assurance maladie à nos contre-propositions pour bâtir une opposition qui sera commune à l’ensemble de la profession », déclare Philippe Besset, président de la FSPF. Les choses devraient aller vite.

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