Emplois en officine : au point mort à l’horizon 2025

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Publié le 3 février 2018 | modifié le 30 décembre 2024
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Le nombre de préparateurs sur le marché est insuffisant, en cause l’apprentissage cassé par les réformes antérieures. Pour notre part, impossible de trouver un préparateur, d’où le recours au temps partiel d’adjoint.

De plus les grandes pharmacies sont plus attractives pour les salariés que les petites. Il faut donc revoir les conditions de maître de stage, et donc l’apprentissage, de A à Z.

De plus il faut que les gouvernements cessent de croire que la baisse des prix est l’alpha et l’oméga de la politique de santé. TOUT le système de santé est au bord de l’implosion.

Résumons : l’adjoint est une espèce en voie de disparition. Il n’y a pas de raison que la conjoncture économique fasse que les jeunes (ou plus exactement leurs parents) roulent sur l’or (…).

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Bien sûr, certains se laissent tenter à devenir, à défaut de titulaires, des marionnettes gérant les intérêts financiers d’autres sans avoir d’autre capital et réellement d’autre salaire que leur temps de travail : une sorte de nouveau lumpenprolétariat (sous-prolétariat, Ndlr), mais qui en tout cas les fait disparaître des radars.

Pour le reste, il faut un certain culot pour insinuer que le temps partiel serait choisi parce que les salaires seraient trop élevés : il existe essentiellement parce que rien d’autre n’est proposé et parce que notamment les femmes, adjointes, préparatrices, rayonnistes… s’y voient contraintes parce qu’elles ont des enfants et que l’on a beau « balancer son porc », c’est encore lui qui le plus souvent ne sacrifie rien de son travail à l’éducation de ses enfants.

Actualité publiée le 28 janvier 2018