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Publié le 5 juillet 2014
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Question de la semaine. De quoi parlait Marisol Touraine en saluant ce mercredi « une mesure de modernisation qui simplifiera le travail des pharmaciens » ? De la suppression de la vignette. Pas sûr que les principaux concernés, confrontés aux nécessaires adaptations, aient tous trouvé la réponse… ;

La ministre de la Santé oserait-elle évoquer en ces termes la dispensation à l’unité, dont la phase d’expérimentation en est au stade du recrutement ? Le projet, qui revient dans l’actualité, est sur les rails. Inutile car les conditionnements sont déjà adaptés, balaient ses détracteurs. Mal ciblé, car il faudrait déjà commencer par sensibiliser les prescripteurs et les patients eux-mêmes. Contraignant, car il impose aux officinaux de jouer du ciseau et d’enclencher la photocopieuse.

Une centaine de pharmacies seulement sont recrutées pour participer à cette expérimentation. Sans présager de ses conclusions, il s’agira donc surtout de tester la faisabilité du dispositif et éventuellement son extension à d’autres classes thérapeutiques.

Le recrutement ne tombe pas au bon moment. Le ministère de l’Economie envisagerait le passage de médicaments en GMS, dans sa croisade contre les « phénomènes de rentes et de monopoles ».

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De plus en plus, c’est par de telles actions de précision au bénéfice de la santé publique, que les pharmaciens justifieront et conserveront le leur.