Blason à redorer
De moins en moins de foyers français achètent des produits d’hygiène et de beauté bio : selon Kantar Worldpanel, ils étaient 26 % il y a trois ans, ils ne sont plus que 20 %. En parallèle, la fidélité au bio ne progresse pas et s’établit à 7 %. Donc, après une envolée de courte durée, la cosmétique biologique est en perte de vitesse. L’enjeu pour les années à venir ? Faire face à une banalisation et aux barrières de prix et d’innovation, dévoile une étude Organics Cluster en partenariat avec le label Cosmebio sur les perspectives de la cosmétique bio. Dans un contexte de crises sanitaires et environnementales à répétition, le bio demeure néanmoins une valeur refuge. « Il est impératif de réenchanter le bio en effaçant les idées reçues et en rendant les produits plus attractifs via la différenciation et l’innovation », note Organics Cluster. Les marques de la pharmacie, comme Nuxe avec sa ligne Bio Beauté, Acorelle et ses parfums bio ou Sanoflore, certifié bio depuis 1986, ont bien pris en compte le côté plaisir mais ralentissent le nombre de lancements, à l’instar des marques de GMS. Pour dynamiser la catégorie, Cosmebio s’allie à Ma boîte à beauté pour lancer, en septembre, une box 100 % bio regroupant déjà vingt marques partenaires.
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
