Payé pour dépister

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Publié le 14 novembre 2009
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C’est le 13 novembre, soit 24 heures avant la Journée mondiale du diabète, que les officines vendéennes ont été invitées par la chambre syndicale des pharmaciens (FSPF) à dépister cette pathologie. Les patients ? Des personnes de 45 ans et plus, présentant des facteurs de risque cardiovasculaire : surpoids, HTA, cholestérol, hyperglycémie. L’examen consiste à contrôler, dans un espace garantissant la confidentialité et avec du matériel fourni par l’officine, la glycémie à jeun ou à défaut deux heures après la prise d’un repas.

Originalité de cette opération : une indemnité forfaitaire de 75 euros est versée par la CPAM de Vendée, partenaire de l’opération, et ce par l’intermédiaire du Fonds national de prévention, d’éducation et d’information pour la Santé. En contrepartie de cette rémunération versée au plus tard le 31 décembre, le titulaire devra signer une convention avec la CPAM.

En coordination avec le médecin traitant

Des documents sont à compléter. D’abord, une fiche individuelle par laquelle l’assuré détecté positif (plus de 1,20 g/l) accepte que le résultat soit transmis à son médecin traitant par le biais du médecin responsable du Centre d’examens de santé (CES) de La Roche-sur-Yon. Egalement, un tableau récapitulatif avec le nombre total de tests réalisés : négatifs, positifs, avec ou non transmission de l’information au CES. Car les indicateurs d’évaluation seront là : dans le nombre de dépistages réalisés, dans le nombre de prises en charge par le médecin traitant et dans le nombre de diabètes dépistés.

Deux affiches à apposer sur la vitrine et dans l’espace client ainsi qu’un mémo quiz du dépistage complètent le dispositif. La FSPF ne cache pas suivre ce type d’opération locale avec attention afin de pouvoir l’élargir le cas échéant aux autres départements.

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