Loup y es-tu ?

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Publié le 3 avril 2010
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Samedi dernier, quand j’ai vu Roselyne Bachelot arriver sur le plateau télé de Pharmagora, avec son Caddie rempli à ras bord, j’ai cru frôler le bonheur béat. Une vraie caverne d’Ali Baba au moment du passage en caisse : défense du monopole, évolution des marges, j’en passe et des meilleures. Jusqu’à voir la ministre se réjouir de la décision du tribunal de Colmar du 21 janvier contre Leclerc. Un peu imprudente sur ce coup-là. Parce qu’aujourd’hui, s’il y en a un qui pavoise, c’est bien Michel-Edouard Leclerc, à qui la cour d’appel a finalement donné raison, lui reconnaissant, tenez-vous bien à vos comptoirs, le droit à la liberté d’expression. Cela vaut son pesant de cacahuètes. Leclerc ne boude tellement pas son plaisir que, dans l’euphorie du moment, il a même accepté de répondre à nos questions. On n’en croyait pas nos oreilles, nous qui tentions depuis des années et des années de le convaincre. Pas du genre à lâcher l’affaire, le monsieur. Alors, on peut se dire que tout est fichu et s’avouer vaincu. Ou prendre ce coup dur, cette alerte, comme une chance. Car l’officine a en rayon tout ce qu’il faut pour relever le gant. Et une chouette liste de courses : un pack de 8 nouvelles missions HPST, un dossier pharmaceutique tout chaud, tout croustillant, une bonne barquette de formation continue juste cueillie, un dévouement sans date de péremption. Rira bien…

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