Les clés pour réussir sa première installation

Avec l’augmentation des départs en retraite de pharmaciens, des occasions sont à saisir pour qui veut acheter une officine.

Dans un atelier organisé par Moniteur Expert sur « Les pièges à éviter lors de la première installation », Franck Vancleemput, notaire à Pharmétudes, a donné des conseils clés aux futurs acquéreurs.

Etablir un contrat de mariage

Première précaution : si l’officine est en nom propre et si le tutulaire est marié, il faut impérativement créer un contrat de mariage. « Dans le cas contraire, en cas de divorce, le pharmacien sera obligé de donner la moitié des parts de son officine à son conjoint s’il veut continuer à excerçer », précise le notaire.

Examiner le bail

Le futur acquéreur doit analyser attentivement les conditions de cession du bail commercial, et notamment s’il a bien été reconduit au bout de neuf ans par l’ancien titulaire. Il est aussi primordial de vérifier les clauses du bail, en particulier les charges à l’initiative du locataire.

Calculer la valeur du stock

« Souvent, des pharmacies sont cédées avec un stock trop important. Or, l’acquéreur n’est aucunement obligé d’en reprendre la totalité. »

Examiner les contrats

Si le nouveau titulaire doit reprendre tous les contrats de travail, rien ne l’oblige à accepter les autres types de contrats, comme le leasing, la télésurveillance… « Ce sera au vendeur de supporter les éventuelles indemnités de résiliation des contrats non repris », précise le notaire.

Signer une clause de non-concurrence

Une clause de non-concurrence est indispensable mais elle doit être limitée dans le temps, « entre deux et cinq ans dans une zone péri-urbaine ».

Evaluer les coûts liés à l’acquisition

Mis à part le prix de cession, l’acquéreur a également à sa charge les frais d’acquisition (de 7 à 9 % du prix), de prêt, l’achat d’un stock ou encore le coût de constitution d’une société.

« LES PIÈGES À ÉVITER LORS DE LA PREMIÈRE INSTALLATION », 27 MARS.