Succès du premier e-congrès des pharmaciens adjoints
Le premier congrès virtuel des adjoints s’est tenu du 14 au 16 mai, à l’initiative de la section D de l’Ordre des pharmaciens. Près de 2 800 internautes y ont participé.
En avant-première à Pharmagora, Jérôme Parésys-Barbier, président de la section D de l’Ordre, et Serge Caillier, vice-président, avaient annoncé le lancement sur Internet d’un congrès dédié aux pharmaciens adjoints du 14 au 16 mai 2011. La première édition s’est donc achevée après trois jours de débats et de conférences retransmis sur le site www.fiphad.fr. « Le fil rouge de cet e-congrès était de rassembler les pharmaciens adjoints et de les placer au centre d’un événement en utilisant un format novateur puisqu’il s’agit d’un salon virtuel », explique Serge Caillier. Tous les adjoints, quelle que soit leur situation géographique, pouvaient assister et participer aux discussions enregistrées en direct d’un studio de télévision parisien.
Porteurs d’un projet d’entreprise
Au menu de ces tchats, des sujets essentiels comme la place de l’adjoint à l’officine, les opportunités conférées par la loi HPST, les perspectives de développement professionnel grâce à l’éducation thérapeutique du patient.
Les intervenants ont été unanimes sur le rôle, en pleine évolution, de l’adjoint. « Tous les pharmaciens sont reconnus dans la loi HPST comme acteurs de soins de premier recours. Cette légitimité n’est pas le monopole des titulaires. Il est donc fondamental que les adjoints s’emparent aussi des nouvelles missions qui leur sont confiées », souligne Valérie Siranyan, maître de conférence à la faculté de pharmacie de Lyon. Et même s’ils ne tiennent pas les rênes de l’officine, les adjoints peuvent porter un projet d’entreprise. « D’autant qu’ils sont moins accaparés que les titulaires par les contraintes administratives. Ils peuvent donc plus facilement investir le terrain de la proximité avec les patients et de la coopération avec les autres professionnels de santé, notamment en s’engageant dans des programmes d’éducation thérapeutique », poursuit Nathalie Brun-Calop, membre du réseau ville-hôpital RESIC 38.
Parmi les sujets en suspens, celui de la place des adjoints au sein des SISA (Sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires). « Nous sommes pour le moment écartés. Mais le texte n’est qu’au milieu de son parcours législatif. La députée Valérie Boyer a d’ailleurs souligné son caractère anticonstitutionnel. Je ne peux donc pas imaginer que les pharmaciens adjoints ne soient pas associés » conclut, confiant, Jérôme Parésys-Barbier. Fort de son succès, le congrès restera ouvert en ligne jusqu’au 30 juin prochain.
Chiffres clés
2 800 internautes se sont connectés au site www.fiphad.fr
4 700 visites ont été enregistrées.
250 questions ont été posées.
4 débats interactifs ont été enregistrés et retransmis en vidéo.
9 conférences sont disponibles en audiocast.
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