Optipharm rémunère le dépistage du cancer colorectal

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Publié le 17 septembre 2011 | modifié le 18 août 2025
Par Stéphanie Bérard
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Lors des campagnes de santé publique, le médecin est toujours le pivot unique des organismes de santé ; le pharmacien y est souvent absent », déplore Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm. Partant de ce constat, le groupement a lancé il y a un mois une campagne de dépistage du cancer colorectal dans ses officines. Car, sur les 17 millions de personnes de 50 à 74 ans appelées à se faire dépister par la campagne nationale « Mars bleu », un tiers poussent réellement la porte de leur médecin pour effectuer le test. Jusqu’en décembre 2012, 500 pharmacies Optipharm sur 1 000 proposent à leurs patients de se faire dépister par le biais d’un test (Hemocheck de Preventime) qui leur est fourni.

10 000 personnes visées par la campagne

« Le pharmacien prend un premier rendez-vous avec le patient pour lui expliquer le dépistage et lui remettre le test, explique Alain Grollaud. Un second entretien est ensuite prévu pour analyser les résultats et orienter, au besoin, vers un médecin. » La campagne est relayée par des affiches et leaflets (pour les patients), mais aussi des guides pour l’entretien et la collecte des résultats (pour l’équipe). Surtout, chaque dépistage sera rémunéré 10 euros. « Si le patient rechigne, nous lui proposons une participation symbolique de deux euros, laquelle sera reversée à une association de lutte contre le cancer. »

Optipharm espère toucher 10 000 personnes. « Nous irons voir les agences régionales de santé avec les résultats afin de montrer que le pharmacien a un vrai rôle dans le dépistage », annonce Alain Grollaud.

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