Nitrosamines dans les sartans : un risque mesuré

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Une étude du groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare, publiée dans le Journal of the American Heart Association (Jaha), s’est penchée sur les risques liés à l’exposition aux nitrosamines, ces impuretés retrouvées dans des génériques de sartans qui avaient conduit à de nombreux retraits de lots en 2018 et 2019. Aucune augmentation du risque global de cancer n’a été retrouvée chez les 986 126 Français exposés à du valsartan contaminé entre janvier 2013 et décembre 2017. Les chercheurs mettent toutefois en évidence un risque plus élevé de 12 % de cancer hépatique et de 10 % de mélanome, soit, selon leurs calculs, 3,7 cas supplémentaires de cancer hépatique et 5,8 autres de mélanome par an pour 100 000 patients.

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