Les antipsychotiques se valent tous

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Publié le 12 mai 2012
Par Véronique Pungier
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Les données actuelles ne permettent pas de privilégier un antipsychotique plutôt qu’un autre ». C’est la conclusion de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé au terme de sa réévaluation des antipsychotiques atypiques (ou de seconde génération) administrés par voie orale indiqués dans la schizophrénie chez l’adulte. Six molécules (amisulpride, rispéridone, clozapine, olanzapine, aripiprazole et quétiapine) ont été comparées aux antipsychotiques de première génération, mais également entre elles. Et leurs notes d’amélioration du service médical rendu (ASMR) ont été révisées. Dorénavant, Solian (amisulpride), Risperdal (rispéridone), Zyprexa (olanzapine) et Abilify (aripiprazole) ont tous désormais une ASMR III (amélioration modeste) comme tous les antipsychotiques, y compris ceux de première génération. Auparavant, Zyprexa bénéficiait d’une ASMR importante (II) par rapport à l’halopéridol. L’ASMR de Leponex (clozapine) jusqu’ici de niveau II (importante) passe au niveau III ; la Commission de la transparence insiste sur son statut de traitement de seconde intention. Quant au dernier antipsychotique atypique mis sur le marché début 2012, Xeroquel (quétiapine), il n’apporte pas d’amélioration.

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