Favoriser la substitution

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Publié le 19 mai 2012
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MOTIVER LES COLLABORATEURS

• Aborder la substitution lors d’une réunion pour en rappeler les enjeux et les modalités (« tiers payant contre générique »…).

• Mettre à jour le Répertoire des génériques au fur et à mesure des sorties de nouvelles molécules. • Afficher la liste à jour dans un lieu visible de toute l’équipe au moment des délivrances et noter les équivalences sur un fichier informatique.

• Faire une note d’information destinée à l’équipe dès qu’une nouvelle molécule apparaît au Répertoire.

FACILITER L’ACCEPTATION

Mettre à la disposition des clients, dans l’espace de vente, « Les 7 règles d’or du générique » (téléchargeable sur le site de l’ANSM).

• Repérer les pathologies les plus courantes et les molécules ne soulevant pas de réticences.

• Au comptoir, s’assurer de l’absence de la mention « NS » avant de proposer une substitution.

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• Proposer le générique dès la première délivrance et s’y tenir lors des renouvellements.

• Noter la DCI sur l’original de l’ordonnance, face au princeps.

• Apposer le nom du princeps sur la boîte de générique.

• Rappeler, à chaque délivrance, le nom du princeps, son équivalence, les modalités de prise.

• Chez les personnes âgées ou les patients chroniques, ne pas initier trop de substitutions sur une même ordonnance.

• Eviter de changer de fournisseur afin de ne pas créer de confusion.

RÉPONDRE AUX RÉTICENCES

Lister les difficultés rencontrées

Liées au médicament

• Changement par rapport à la prescription du médecin.

• Souci d’accord préalable du médecin.

• Peur de ne pas s’y retrouver, de se tromper…

• Contexte de la prescription : médicament à marge thérapeutique étroite, domaine thérapeutique à risque…

Liées à la substitution

• Traitement lourd ou pathologie sévère, inquiétude sur les résultats.

• Crainte de « faux médicaments », sous-marques, copies…

• Préoccupation économique éloignée.

Etablir un argumentaire

Sur le médicament

• Proposer le générique le plus proche du princeps : forme galénique, couleur, excipients identiques ou sans effet notoire supplémentaire.

• Faire la démonstration de la similitude entre princeps et générique.

Sur la substitution

• Le générique possédant la même molécule, rassurer sur l’efficacité, la sécurité et la qualité, toutes identiques au princeps.

• Evoquer l’augmentation des cotisations de Sécurité sociale et des complémentaires du patient plutôt que l’amélioration des comptes de la Sécurité sociale.

Prévenir les refus les plus courants

• Etablir un protocole de présentation de la substitution ; préférer des phrases affirmatives telles que « Je vous donne ce médicament qui a le même nom scientifique » plutôt que « Acceptez-vous de prendre le générique » qui laisse la place au doute.

• Répertorier certains domaines thérapeutiques pour lesquels vous éviterez de substituer aux clients les plus réticents.

S’INFORMER ET INFORMER

• Deux fois par an, mettre le thème à l’ordre du jour des réunions afin de faire le point sur les nouveautés. La bonne application de la procédure de dispensation y sera contrôlée.

• Relever les dysfonctionnements liés à la substitution et leurs causes afin de les analyser en équipe et y remédier.

• Par voie d’affichage, informer l’équipe sur l’évolution du taux de substitution, féliciter et encourager au vu des progrès.

À RETENIR

• Contacter les prescripteurs afin de limiter les « NS » et analyser d’où viennent leurs freins.

• Etablir une liste de molécules à noms très proches ou à risque de confusion et mettre en place un système d’alerte ou de sécurisation.