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Afinitor : Evérolimus
Comment délivrer ?
• Liste I.
• Remb. SS à 100 % dans les indications « cancer du rein avancé chez les patients ayant progressé sous ou avec une thérapie ciblée anti-VEGF » et « tumeurs neuroendocrines d’origine pancréatique non résécables ou métastatiques bien ou moyennement différenciées avec progression de la maladie chez l’adulte ».
• Prescription hospitalière.
• Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en hématologie, en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
• Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
• A chaque délivrance, présentation de l’ordonnance émanant d’un établissement de soin. Vérifier la spécialité du prescripteur et la réalisation du suivi thérapeutique.
• Mentionner sur l’ordonnance la date d’exécution, la quantité délivrée et le numéro d’ordonnancier. Apposer le tampon de l’officine.
A savoir au comptoir
Indications
L’évérolimus est un immunosuppresseur dérivé du sirolimus. Afinitor est indiqué dans le cancer du rein avancé chez les patients ayant progressé sous ou après une thérapie ciblée anti-VEGF.
Il est aussi indiqué dans le traitement du cancer du sein métastatique hormonodépendant HER-2 négatif, en association à l’exémestane chez la femme ménopausée, ainsi que dans le cancer neuroendocrine métastatique du pancréas.
Posologie
La posologie standard est de 1 comprimé à 10 mg 1 fois par jour. En cas d’apparition d’effets indésirables ou d’insuffisance hépatique modérée, elle est réduite à 1 comprimé à 5 mg 1 fois par jour.
Grossesse et allaitement
• Afinitor est contre-indiqué durant la grossesse. Chez la femme en âge de procréer, une contraception efficace doit être mise en place et poursuivie jusqu’à 8 semaines après l’arrêt du traitement.
• L’allaitement maternel est contre-indiqué pendant le traitement.
Contre-indications
• Hypersensibilité à l’évérolimus et aux autres dérivés de la rapamycine (sirolimus, temsirolimus).
• Patient de moins de 18 ans.
Interactions médicamenteuses
• Association contre-indiquée avec le bocéprévir, le millepertuis, le stiripentol.
• Association déconseillée avec le jus de pamplemousse, la clarithromycine, la dronédarone, l’érythromycine, les inhibiteurs de protéase boostés par le ritonavir (amprénavir, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir), l’itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, la télithromycine et le voriconazole.
• Association nécessitant des précautions d’emploi avec la ciclosporine, le diltiazem, le fluconazole, les inducteurs enzymatiques (carbamazépine, éfavirenz, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine), la nicardipine, la pristinamycine, la quinupristine, le télaprévir et le vérapamil : surveillance accrue, notamment rénale, et adaptation posologique pendant et après l’arrêt.
• Association à prendre en compte avec l’azathioprine, les cytotoxiques, les globulines antilymphocytaires et les vaccins vivants atténués.
• Ne pas consommer de jus de pamplemousse pendant ce traitement.
• Toute automédication doit faire l’objet d’une concertation entre le pharmacien ou le prescripteur et le patient.
Conservation
A l’abri de la lumière et de l’humidité.
Modalités d’administration
• Choisir en début de traitement le moment de prise du médicament dans la journée et le maintenir pendant toute la durée du traitement.
• Avaler les comprimés intacts avec un verre d’eau, sans les croquer ni les mâcher.
• Les patients intolérants au lactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Effets indésirables
• Contacter le médecin en cas de symptômes respiratoires, de fièvre ou de tout signe infectieux. Lui signaler également l’apparition d’œdèmes ou de douleurs inhabituelles.
• Le traitement peut être à l’origine d’une éruption cutanée. Conseiller au patient développant des aphtes, une stomatite ou une mucite buccale, l’emploi de bain de bouche sans alcool ni eau oxygénée.
• L’évérolimus altérant la cicatrisation, signaler au chirurgien la prise de ce médicament en cas d’intervention chirurgicale.
• L’éventuelle apparition de diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements est due au traitement. Rassurer le patient en lui précisant que ces effets indésirables sont d’intensité généralement faible et qu’en aucun cas ils ne doivent lui faire arrêter son traitement.
• Avertir le patient du risque de fatigue pour la conduite ou l’utilisation de machines requérant l’attention.
Suivi thérapeutique
A contrôler avant le début du traitement puis régulièrement ensuite : glycémie, cholestérolémie, triglycéridémie, phosphatémie, NFS, plaquettes, transaminases, créatininémie.
FICHE TECHNIQUE
Boîtes de 30 comprimés ovales blancs à jaunâtres.
→ Evérolimus 5 mg pour un comprimé, AMM : 34009 396 281 1 0.
→ Evérolimus 10 mg pour un comprimé, AMM : 34009 396 282 8 8.
Novartis 01 55 47 60 00
* Pharmacien praticien hospitalier, auteur de l’ouvrage Les Médicaments à délivrance particulière paru aux Editions du Moniteur des pharmacies
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