AVK, NACO même combat

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Publié le 25 mai 2013
Par Florence Bontemps
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Rien de tel qu’un bon moyen mnémotechnique pour retenir l’essentiel. « PHARM-ACO » est ici l’acronyme de « P » comme « Pourquoi suis-je sous anticoagulant, par quel médicament ? » « H » comme « Hypericum perforatum = millepertuis, attention aux interactions ! », « A » comme « Automédication, (AINS, aspirine)… », « R » comme « Risques : quels sont-ils, comment les repérer, quelle est la conduite à tenir ? » et « M » comme « Modalités de prise ». Le tout appliqué aux ACO (en fait aux nouveaux anticoagulants oraux), et vous avez un programme « PHARM-ACO » d’entretien pharmaceutique des patients sous Xarelto ou Pradaxa, imaginé par l’hôpital militaire Percy, en région parisienne.

En octobre 2012, ce programme a été présenté à 50 officines locales. Dix ont été séduites et ont suivi une formation de 2 heures à l’hôpital. Depuis, elles font passer régulièrement ces entretiens qui, en une vingtaine de minutes, permettent de favoriser l’observance et éviter la iatrogénie de cette classe de médicaments dont le risque hémorragique est similaire à celui des AVK. Le retour des officinaux est très positif, même si aucune rémunération n’est prévue par l’Assurance maladie.

A ce jour, environ 180 entretiens ont été réalisés à l’hôpital et 35 en ville. Un bel exemple de relation hôpital-ville constructif et efficace.

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