Opération coopération

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Publié le 7 septembre 2013
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Une étude réalisée à Lyon* a cherché à évaluer l’efficacité de la coopération entre médecins généralistes et pharmaciens à travers une revue systématique de la littérature internationale.

Bonne nouvelle n° 1 : la majorité des essais a mis en évidence un bénéfice à l’intervention du pharmacien, en particulier pour l’HTA.

Bonne nouvelle n° 2 : bénéfice démontré également pour corriger des problèmes de prescription médicamenteuse.

Bonne nouvelle n° 3 : la gestion du traitement par AVK est efficace si l’intervention du pharmacien est réalisée dans les 8 premiers jours. En revanche, l’étude souligne son inefficacité lorsque l’intervention est moins précoce. Il vous appartiendra donc de démontrer le contraire avec vos entretiens pharmaceutiques.

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Bonne nouvelle n° 4 : les généralistes ne considèrent pas seulement les pharmaciens comme des vendeurs de médicaments et reconnaissent leur expertise pharmacologique. Toutefois, on ne se refait pas, ils les réduisent volontiers à un rôle d’assistants dans la gestion des pathologies chroniques.

Forts de ces résultats encourageants, les auteurs recommandent d’enclencher la coopération entre les deux professions sous forme d’une collaboration plutôt que d’une substitution. N’attendons plus !

* Publiée dans la revue Santé publique – Pratiques et organisation des soins 2013 n° 3, consultable sur le site Ameli.fr