L’avenir ensemble

Je souhaitais réagir aux premières réactions sur les holdings parues dans votre n° 2410 du 08.09.2001. En effet, au regard des conséquences d’un tel projet, on peut comprendre l’engouement ou les réticences des uns et des autres, mais il est une évidence : il faut se concerter, réfléchir, construire mais surtout pas verrouiller et bloquer. C’est pourquoi je ne comprends pas les propos de M. Des Moutis. Pourquoi faut-il attendre l’urgence avant de réagir ? L’immobilisme est-il la meilleure voie pour préparer l’avenir de la pharmacie d’officine ? Le risque de commettre des erreurs n’est-il pas maximum lorsque l’on doit agir dans l’urgence ? Ne peut-on donc pas anticiper et évoluer avant ? Les réflexions a posteriori sont certes très instructives, mais le progrès ne se révélera pas dans l’étude du passé ; il doit se préparer dans la prospective de la pharmacie de demain.