Génériques : une enquête se substitue à une autre…
En publiant son 7e « Baromètre Génériques », l’Observatoire de la pharmacie/Blet Conseil* a contredit la récente enquête de l’Institut national de la consommation, sévère à l’égard des officinaux qui montreraient de la mauvaise volonté vis-à-vis de la substitution. L’ODP montre que la substitution est devenue un acte quotidien chez les trois quarts des officinaux. 30 % constatent une forte progression dans leur officine et 47 % une progression légère, la substitution engendrant 80 % des ventes de génériques. 60 % des clients acceptent la substitution mais le taux de médecins faisant des difficultés est passé en un an de 50 à 70 %, même si seulement un sur cinq se sert de la mention « Non substituable ». Reste à connaître l’impact futur de la DCI sur le comportement des médecins. Un quart des officinaux observait régulièrement des prescriptions en DCI sans nom de laboratoire avant même sa légalisation.
* L’Observatoire de la pharmacie, dont certains laboratoires, notamment génériqueurs, sont les principaux clients, a réalisé son dernier « Baromètre Génériques » sur un panel de 300 officines, détaillant leurs intentions à substituer par classe et par molécule, et leur perception des laboratoires.
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