fspf – unpf – uspo – aplus : Les quatre syndicats doivent prouver leur représentativité

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Publié le 9 novembre 2002
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Par avis publié dans le Journal officiel du 31 octobre, le ministère de la Santé a déclenché une enquête de représentativité des « organisations syndicales nationales des pharmaciens d’officine ». Les syndicats doivent lui faire parvenir d’ici le 12 décembre « tous les éléments de nature à justifier leur classement parmi les organisations syndicales nationales les plus représentatives ». Plusieurs critères seront étudiés : effectifs, indépendance, cotisations, expérience et ancienneté.

Une bonne nouvelle pour l’APLUS et l’USPO, les deux derniers-nés des syndicats, non encore représentatifs. « A force de sonner partout on y arrive », remarque Gérard Boucher, président de l’APLUS, qui a déjà fait deux demandes de représentativité. « C’est nous qui avons obtenu le déclenchement de l’enquête que d’aucun tentait d’empêcher », se félicite Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO.

« J’attends d’être convoqué », lâche, laconique, Bernard Capdeville, président de la FSPF, rappelant que l’expérience est un des critères déterminants pour obtenir la représentativité syndicale. « La représentativité ne sera accordée que dans le cadre de l’article L. 162-33 du Code de la Sécurité sociale, c’est-à-dire uniquement dans le cadre d’une convention avec la CNAM », précise de son côté Claude Japhet, président de l’UNPF. Ce que confirme le ministère de la Santé. En fait, pour obtenir une représentativité « pleine » (en commission paritaire pour l’emploi, par exemple), l’aval du ministère du Travail s’avère indispensable.

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