Substitution générique : Jusqu’où ne pas aller

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Publié le 15 février 2003
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Un communiqué commun du LEEM, de la FSPF et de l’UNPF met en garde sur la substitution hors Répertoire. Cette initiative peut sembler incongrue mais pointe ce qui semble être une dérive courante illustrée par trois exemples.

La substitution d’Avlocardyl 160 LP gélule par une autre spécialité à base de propranolol : problème, seul le dosage 40 mg est au Répertoire, le 160 ne faisant partie que du Guide des équivalents thérapeutiques. La substitution d’Advil 200 ou 400 par d’autres spécialités à base d’ibuprofène : l’Advil n’est pas au Répertoire et il ne semble pas qu’il doive y entrer… Enfin, la substitution de Kétum 2,5 % gel : or la forme gel n’est pas non plus substituable et cela ne semble pas prévu. Dans ces exemples cités par l’UNPF, le pharmacien a en tête soit une molécule qu’il sait être au Répertoire, soit un produit dont le nom y figure, et il extrapole ainsi à toutes les spécialités correspondant à cette molécule ou à toutes les formes et dosages de ce produit. « Or cela engage la responsabilité du pharmacien au plan pénal », souligne-t-on au syndicat.

Ces mauvais réflexes semblent donc être à proscrire car l’on n’est pas ici dans le cas d’un générique, inscrit récemment au remboursement, dont l’Assurance maladie sait qu’il sera à brève échéance au Répertoire. Un cas qui, lui, ne pose vraisemblablement guère de souci.

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