Contraception d’urgence

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Publié le 22 février 2003
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Selon l’Afssaps, aucune donnée ne permet d’affirmer aujourd’hui que la prise de lévonorgestrel comme contraception d’urgence est associée à une élévation du risque de grossesse extra-utérine.

Elle ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque du progestatif. Depuis 1999, en France, on recense 29 grossesses non désirées dont 8 grossesses extra-utérines. En Angleterre, où 12 cas ont été identifiés sur 200 grossesses non désirées, le risque de grossesse ectopique semble lié à une prise tardive de la pilule du lendemain.

Les autorités françaises rappellent la nécessité de prendre le lévonorgestrel le plus tôt possible dans les 72 heures suivant le rapport sexuel non protégé ainsi que d’envisager un risque de grossesse extra-utérine chez une femme à risque (antécédent, salpingite) en cas d’échec de la contraception d’urgence. De même tout retard de règles de plus de 5 jours ou devant des saignements anormaux, un test de grossesse doit être réalisé.

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