RatiopharM : Une passion pour la France

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Publié le 15 mars 2003
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Numéro quatre mondial, au premier rang européen, Ratiopharm s’est doté d’une ambition pour les cinq prochaines années : figurer parmi les trois premiers génériqueurs français. Implanté en France depuis 1992, il ne peut s’arroger aujourd’hui que 5 % de parts de marché. Loin d’abdiquer, il fait de la conquête des officines françaises un objectif prioritaire : « Notre arrivée sur le marché français en partenariat avec les laboratoires Lafon fut une erreur. Nous nous sommes aperçus que nous ne faisions pas le même métier. Désormais, Ratiopharm, devenu en 1999 filiale à 100 % du groupe Ratiopharm, veut conquérir le marché français en tant qu’entité propre », explique Claudio Albrecht, P-DG du laboratoire.

La filiale française (21 millions d’euros de CA en 2002) table sur un volume d’activités de 35 millions pour 2003 notamment grâce au lancement d’une dizaine de molécules prévu pour cette année. Ratiopharm France s’appuie également sur une équipe consolidée de cinquante délégués pharmaceutiques et cinq directeurs régionaux, et la coopération plus suivie avec les groupements de pharmaciens régionaux.

Cette stratégie suffira-t-elle à compenser le retard pris dans la pénétration des groupements de pharmaciens et des répartiteurs ? «Ratiopharm et Phoenix appartenant tous deux au groupe Merckle, nous nous appuierons naturellement sur Phoenix dans les régions où il est présent, pour les autres zones géographiques, nous devrions conclure d’autres partenariats dans les prochaines semaines », indique Hubert Olivier, P-DG de Ratiopharm France. Une volonté soutenue par la présence de Pascal Grateau, un ancien de chez Phoenix, au poste de directeur commercial de Ratiopharm France.

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